Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Photo : Reuters

Les personnes visées et placées sur liste noire de l'UE appartiennent à des "groupes armés non-étatiques" actifs dans l'est et le nord-est du pays (M23, Twirwaneho, ADF, APCLS, CODECO/ALC, FDLR/FOCA), mais comprennent également un membre des forces armées congolaises (FARDC) et un membre de l'armée rwandaise (FDR).

L'inscription sur cette liste entraîne un gel des avoirs et une interdiction d'entrée sur le territoire de l'UE.

Au total, l'UE sanctionne désormais 24 personnes accusées de violations des droits de l'homme ou d'entraves au processus électoral en RDC.

Le pays est en proie à de violents troubles depuis que la rébellion du M23 a repris les armes fin 2021, s'emparant de pans de territoire du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC frontalier du Rwanda et de l'Ouganda.

Depuis le début, Kinshasa accuse le Rwanda d'armer cette rébellion et de combattre à ses côtés, ce qu'ont corroboré des experts de l'ONU bien que Kigali s'en défende.

L'UE a "condamné fermement" début juillet la présence militaire rwandaise dans l'est de la RDC.

Dans le même temps, les Européens ont appelé Kinshasa à "cesser immédiatement son soutien et sa coopération" avec différents groupes armés locaux et étrangers -- notamment les FDLR --, et à "prendre toutes les mesures légales et légitimes pour protéger la population civile sur son territoire".

AFP