La République démocratique du Congo (RDC) connaît "une augmentation exponentielle" du nombre de cas de ‘’variole du singe’’ (monkeypox, ou Mpox) ont indiqué les autorités congolaises, citées par VOA Afrique.
Selon une communication présentée par le responsable en chef du portefeuille de la Santé publique en Conseil des ministres de vendredi, et dont le compte rendu a été lu samedi par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, "il ressort de la situation épidémiologique portant sur quelques maladies, notamment le monkeypox ou variole du singe, une augmentation exponentielle du nombre de cas".
A ce jour, "11 166 cas suspects ont été enregistrés, dont 450 décès, soit une létalité de 4%", a précisé Patrick Muyaya, soulignant que la province de l'Equateur (ouest) était "la plus touchée".
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait mis en g arde, le 11 juillet dernier, contre la menace pour la santé mondiale que représente la "variole du singe", faisant part de son inquiétude concernant une poussée épidémique d'une nouvelle souche plus mortelle du virus en RDC, souligne VOA Afrique.
Cette épidémie ne montre "aucun signe de ralentissement", avait alerté le patron de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Selon l’agence onusienne, 11 000 cas avaient alors été signalés, dont 445 morts, les enfants étant les plus affectés.
Rosamund Lewis, spécialiste de la "variole du singe" à l’OMS avait soulevé" le risque de franchissement de frontières du virus qui continue à se déplacer".
L'Afrique du Sud a déploré récemment 20 cas, dont trois mortels.
Les symptômes de la maladie apparaissent sous des formes diverses : fièvre, gonflement des ganglions lymphatiques, douleurs musculaires, fatigue, frissons et une éruption cutanée, semblable à celle de la varicelle, sur les mains et le visage.
La variole du singe a été découverte pour la première fois en 1958, au sein d'un groupe de macaques (singes) qui étaient étudiés dans un laboratoire à des fins de recherche, d'où son nom.