Le président de la commission électorale nationale au Congo, Dénis Kadima, promet la tenue d’élections générales malgré les défis sécuritaires et financiers.  / Photo: Reuters

"Le 20 décembre 2023, nous aurons les élections dans ce pays. Nous avons un fichier fiable. Il n’est pas corrompu", a déclaré Dénis Kadima, président de la Ceni à Kinshasa lors d’un point de presse.

Mr. Adolphe Muzito, membre de l’opposition avait estimé qu’il n’était pas question d’organiser un scrutin le 20 décembre prochain sans la participation des électeurs des territoires de Rutshuru, Masisi et Kwamouth.

"Ces régions sont en effet confrontées aux défis sécuritaires. Sur le plan technique, nous sommes prêts. Notre difficulté est sécuritaire et financière. Les partis politiques doivent savoir que les élections se gagnent quand on se prépare", rappelle le président de la CENI.

Gloris Esaa, porte-parole National du Rassemblement des Forces Congolaises “RFC” parti de l’opposition, a pour sa part affirmée que les élections étaient des batailles démocratiques et qu’elles devraient être menées dans de bonnes conditions.

Essa a souligné que les conditions sécuritaires et économiques ne vont pas s’améliorer par une baguette magique.

"L’opposition a exigé un audit externe, mais cela n’était pas dans le but de retarder les élections, mais pour prévenir la fraude électorale" ajoute M. Esaa.

Pour M. Kadima il n’y aura pas d’élus nommés. Il ne faut pas penser que tout ce que la CENI fait, c’est pour "favoriser la fraude".

Selon CENI, la révision de fichier électoral consiste à enrôler et identifier environ 43 millions d’électeurs regroupés dans 26 provinces de la RDC.

“Nous sommes l’un des rares pays où quand vous vous enrôlez, on vous donne directement la carte d’électeur. C’est un succès de la CENI, qu’on est en train de présenter comme un échec” conclu M. Kadima.

TRT Afrika