C'est ce qu'a rapporté la radio onusienne "Okapi", mercredi, citant des sources locales.
La situation a commencé à se détériorer à partir du 29 janvier courant, lorsque des manifestants de la ville de Kimpese ont commencé à protester contre l'insécurité qui visait particulièrement "les hôpitaux et les centres de santé".
Ces manifestations "ont déjà couté la vie à quatre personnes dont trois éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC), des arrestations ainsi que des blessés graves", a rapporté la radio Okapi.
"En l’espace d’une semaine, quatre structures hospitalières ont été dévalisées la semaine dernière, avec parfois, des malades et personnels soignants molestés, sans que les services de sécurité n’interviennent malgré les alertes lancées", a détaillé la même source.
Suite à cela, un comité de crise a été mis en place au niveau provincial, neuf blessés ont été évacués vers Kinshasa et les manifestants arrêtés ont été tous mis en liberté.
Une enquête a été ouverte, selon le gouverneur du Kongo central, Papy Mambo Luamba qui s'exprimait mardi dans un communiqué.