Certains combattants y exploitent de l'or alors que d'autres, surtout leurs leaders, font payer des redevances aux orpailleurs, ont confié, des notables de cette entité coutumière à la radio des Nations Unies en RD Congo.
Cette exploitation se fait également dans d'autres entités du territoire d'Irumu notamment dans les chefferies Baboa Bokoe, Babelebe et Walendu Bindi selon Radio Okapi. Ce qui selon ces notables, contribue à pérenniser les conflits armés dans cette province.
Ils affirment également que treize groupements sur les que compte 15 le secteur de Banyari-Kilo, sont occupés par les groupes armés qui y ont établi une administration parallèle.
Ces assaillants travaillent dans des sites miniers dont les revenus servent à leur survie, précisent certains notables, qui expliquent aussi que leurs leaders perçoivent chaque mois des redevances estimés à environ 30 à 50 000 USD auprès des creuseurs artisanaux, des propriétaires des carrières minières, et même des exploitants étrangers , qui sont eux aussi, soumis à leur administration.
Selon ces personnalités , une situation similaire est vécue dans les chefferies de Baboa Bokoe vers Mwanga et Babelebe où certains miliciens de Zaïre ont envahi depuis lundi derneir, les sites miniers de Kabarole.
Dans le secteur de Walendu Bindi, la FRPI contrôle la zone minière de Bavi et sa périphérie. Cette situation qui pérennise la guerre en Ituri inquiète aussi les leaders communautaires dans ces entités.
Le notable Vital Tungulo président de la communauté Nyali demande au Gouvernement de « restaurer l'autorité de l'Etat dans ces entités ».
Le porte-parole des FARDC en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo, indique que le gouvernement provincial a déjà pris des dispositions pour mettre fin à l’exploitation illégale de minerais dans ces zones.
L’exploitation de l’or est à l’origine des dissensions entre les groupes armés pour le contrôle de sites miniers.