Un convoi de soldats nigériens patrouille à l'extérieur de la ville de Ouallam, au Niger / Photo : Reuters

"Dans la région de Tahoua, dans le cadre de l'opération SHARA, le mercredi dernier, le détachement des forces de défense et de sécurité, stationné à Tébaram, a été violemment attaqué par un groupe de terroristes. Grâce à la riposte vigoureuse de nos vaillants soldats, l'ennemi a été contraint de se replier", a indiqué le bulletin des opérations des Forces armées nigériennes (FAN) diffusé samedi soir à la télévision publique.

Tout en affirmant que l'ennemi a laissé "derrière lui de nombreux morts et blessés", l'armée a déploré la perte de six soldats.

C'est la deuxième attaque enregistrée contre des unités de l'armée nigérienne en soixante-douze (72) heures et la troisième en deux semaines.

Lundi dernier, une autre unité de l'armée avait été victime d'une embuscade sur l'axe Say-Tamou, dans la région de Tillabéri, à l'ouest du Niger.

Selon un bilan fourni par l'armée, un soldat a été tué et dix autres ont été blessés. L'armée a indiqué avoir neutralisé plusieurs terroristes.

Le 25 juin dernier, vingt (20) soldats et un civil nigériens ont été tués dans une attaque menée par "une coalition des groupes armés" dans le département de Téra, dans la région de Tillabéri et près de la frontière du Burkina Faso.

Dans un communiqué publié le 3 juillet, l'armée nigérienne a indiqué avoir neutralisé "plus de 100 terroristes" lors des opérations menées en réaction à cette attaque.

Depuis 2017, les régions de Tahoua et de Tillabéri, frontalières du Mali et du Burkina Faso, subissent des attaques armées récurrentes attribuées aux groupes terroristes opérant dans ces deux pays.

AA