Sur l’avis d’experts indépendants du Comité d’urgence du Règlement sanitaire international, le Directeur général de l’OMS a déterminé que la recrudescence du mpox constitue une urgence de santé publique de portée internationale, rappelle le texte.
L’émergence d’une nouvelle souche du virus mpox en République démocratique du Congo et sa propagation rapide, y compris dans les pays voisins, sont l’une des principales raisons de cette décision, précise la même source.
Jeudi, la Suède a confirmé le premier cas de mpox en dehors de l'Afrique.
Depuis le début de l’année, des milliers de cas ont été signalés dans 12 pays africains (Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Congo, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Kenya, Libéria, Nigéria, Rwanda, Afrique du Sud et Ouganda), rapporte l'ONU.
« Nous travaillons d’arrache-pied en première ligne de la riposte, en collaborant étroitement avec les gouvernements et les communautés pour renforcer les mesures de lutte contre le mpox et nous intensifions nos efforts pour freiner la tendance à l’expansion du virus grâce à une action coordonnée avec les partenaires et les autorités nationales », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique citée dans le communiqué.
L’OMS renforce son soutien aux pays touchés en déployant des experts supplémentaires, notamment des épidémiologistes et des anthropologues, et en fournissant un financement initial pour accélérer les mesures de riposte aux flambées, indique la même source.
Des efforts sont également en cours pour renforcer la collaboration transfrontalière pour les enquêtes sur les cas, la recherche des contacts et l’engagement communautaire afin de garantir le respect des mesures préventives.
L’OMS aide également les autorités réglementaires nationales à accélérer les approbations réglementaires et fournit des conseils aux groupes consultatifs techniques nationaux de vaccination pour assurer la préparation au déploiement du vaccin.
L’OMS a déclenché le processus d’inscription sur la liste d’utilisation d’urgence pour les vaccins mpox, ce qui accélérera l’accès au vaccin pour les pays à faible revenu qui n’ont pas encore délivré leur propre approbation réglementaire nationale, précise l'ONU.
Le mpox (variole du singe) a été détecté pour la première fois chez l'être humain en 1970, en République démocratique du Congo. La maladie est considérée comme endémique dans les pays d’Afrique centrale et occidentale.
Le mpox se transmet des animaux aux humains. Il peut également se propager d’humain à humain par contact avec des fluides corporels, des lésions sur la peau ou sur les surfaces muqueuses internes, comme dans la bouche ou la gorge, des gouttelettes respiratoires et des objets contaminés.