Des panaches de fumée s'élèvent lors d'affrontements entre les forces paramilitaires de soutien rapide et l'armée à Khartoum, au Soudan, le 26 septembre 2024. REUTERS/Stringer

L'Égypte a démenti mercredi les accusations de Mohamed Hamdan Dagalo, chef des forces paramilitaires de soutien rapide (RSF) du Soudan, selon lesquelles elle serait impliquée dans le conflit en cours dans son pays.

Le ministère égyptien des affaires étrangères a déclaré que ces accusations intervenaient à un moment où l'Égypte déploie des efforts considérables pour mettre fin à la guerre, protéger les civils et renforcer les efforts de la communauté internationale pour apporter une aide humanitaire aux personnes touchées par le conflit.

Le ministère a appelé la communauté internationale à examiner les preuves qui permettraient de vérifier la validité des affirmations de Dagalo.

L'Égypte a également réaffirmé son engagement en faveur de la sécurité, de la stabilité et de l'unité du Soudan.

Le communiqué ajoute que l'Égypte continuera à ne ménager aucun effort pour apporter toutes les formes de soutien à ses « frères » soudanais qui doivent faire face aux graves conséquences de la guerre en cours.

Depuis la mi-avril 2023, les forces armées soudanaises et les forces de sécurité soudanaises sont engagées dans un conflit qui a fait plus de 20 000 morts et déplacé près de 10 millions de personnes, selon les Nations unies.

Les Nations unies et les organismes internationaux appellent de plus en plus à la fin du conflit, car la guerre a poussé des millions de Soudanais au bord de la famine et de la mort en raison des pénuries alimentaires, les combats s'étant étendus à 13 des 18 États du Soudan.

TRT Afrika et agences