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L'Égypte a condamné ce qu'elle a appelé le "bombardement délibéré par les forces israéliennes de tentes de personnes déplacées" à Rafah, lors de frappes qui, selon l'agence de défense civile de Gaza, ont tué au moins 40 personnes.

Le ministère égyptien des affaires étrangères a publié lundi une déclaration appelant Israël à "mettre en œuvre les mesures ordonnées par la Cour internationale de justice (CIJ) concernant une cessation immédiate des opérations militaires" à Rafah.

Le ministère a condamné la frappe comme "une nouvelle violation flagrante des dispositions du droit humanitaire international".

Il a déploré cet "événement tragique" et dénoncé le ciblage de civils sans défense" et "une politique systématique visant à élargir le champ de la mort et de la destruction dans la bande de Gaza pour la rendre inhabitable".

La Jordanie a également exprimé sa condamnation, accusant Israël de commettre "des crimes de guerre permanents".

Amman a déclaré que le bombardement de Rafah "défie les décisions de la Cour internationale de justice et constitue une grave violation du droit international et du droit humanitaire international".

La présidence palestinienne et le Hamas ont accusé Israël d'avoir commis un "massacre" en prenant pour cible un centre pour personnes déplacées près de Rafah, à l'extrême sud de la bande de Gaza.

L'armée israélienne a déclaré avoir tué deux hauts responsables du Hamas lors d'une frappe aérienne sur un complexe de la ville et a indiqué qu'elle avait connaissance d'informations selon lesquelles des civils avaient été blessés lors de l'incident et que celui-ci était "en cours d'examen".

AFP