Le décompte des voix se poursuit jeudi matin, au lendemain d'élections législatives cruciales en Afrique du Sud, où le parti au pouvoir, l'ANC, pourrait pour la première fois de son histoire perdre sa majorité absolue.
Les résultats ne sont pas attendus avant le week-end.
La plupart des bureaux de vote en Afrique du Sud ont fermé mercredi soir à 21H00 (19H00 GMT) sauf dans plusieurs grandes villes, notamment Durban, capitale du pays zoulou (Est), où des milliers d'électeurs ont attendu des heures pour déposer leurs bulletins, en raison de files d'attente interminables.
Sur les plus de 27 millions d'inscrits, la participation s'annonce forte, la commission électorale estimant qu'elle sera "bien supérieure" à celle des dernières législatives de 2019, qui était de 66%.
Nombre d'observateurs analyseront de près participation et résultats partiels dans différentes zones, villes, banlieues et townships, pour tenter de pronostiquer la tendance pendant les prochains jours.
Mercredi, les électeurs ont confié leurs espoirs et inquiétudes: certains maintiennent leur confiance au Congrès national africain (ANC) pour remédier au chômage endémique, mettre fin aux inégalités record et résoudre les pénuries d'électricité.
D'autres, exaspérés, ont choisi l'opposition, morcelée entre de nombreuses formations politiques.
Les deux principaux partis d'opposition, l'Alliance démocratique (DA, centre libéral) comme les Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale) ont regretté des dysfonctionnements, responsables de ces foules qui "incitent les gens à partir avant de voter".