Le Togo est devenu le deuxième pays d'Afrique de l'Ouest à mettre en place des tests de dépistage du Covid et des masques pour les pèlerins revenant du pèlerinage annuel musulman du Hadj à La Mecque.
Le Sénégal a été le premier pays de la région à mettre en place des tests volontaires, soupçonnant qu'un certain nombre des quelque 1 300 décès - selon un décompte saoudien - sont dus à un syndrome respiratoire tel que le Covid-19.
Un communiqué du gouvernement togolais a indiqué vendredi que les pèlerins du Hadj devraient se soumettre à des tests obligatoires de Covid et "limiter les contacts, porter des masques, se laver régulièrement et éviter les grands rassemblements" pendant 10 jours après leur retour.
L'agence de presse officielle saoudienne SPA a fait état de 1 301 décès lors du pèlerinage annuel, auquel participent quelque 1,8 million de fidèles venus du monde entier, où les températures ont grimpé jusqu'à 51,8 degrés Celsius (125 degrés Fahrenheit).
Plus de 80 % des pèlerins participant aux rituels en plein air étaient "non autorisés" et ont marché de longues distances en plein soleil, selon l'agence SPA.
Environ 18 % des huit millions d'habitants du Togo sont musulmans. Cette année, quelque 2 500 Togolais se sont rendus en Arabie Saoudite pour le Hadj.
Ils sont partis en juin et reviendront entre le 29 juin et le 3 juillet à bord de vols spéciaux affrétés par le gouvernement de ce petit pays côtier voisin du Ghana.