Des milliers de prisonniers au Maroc ont vu leur peine réduite ou ont été graciés dans le cadre des cérémonies marquant le 25e anniversaire de l'accession au trône du roi Mohammed VI.
Cette mesure a bénéficié à 2 476 personnes, dont trois journalistes, Omar Radi, Soulaimane Raissouni et Taoufik Bouachrine, ainsi que l'historien et militant des droits de l'homme Maati Monjib. D'autres militants dont Reda Taoujni et Youssef El Hirech sont parmi les bénéficiaires de cette grâce royale.
Parmi les personnes graciées, 2 278 sont actuellement incarcérées, tandis que 182 purgent leur peine en dehors de la prison, a indiqué le ministère de la justice.
Rejet de l'extrémisme et du terrorisme
Les journalistes Omar Radi et Soulaimane Raissouni sont détenus depuis 2020 pour des accusations d'agression sexuelle qu'ils nient.
En juillet 2023, la plus haute juridiction du pays a rejeté les derniers appels des journalistes.
En outre, le roi a gracié des prisonniers condamnés dans des affaires d'extrémisme et de terrorisme.
Le ministère de la justice a déclaré que les prisonniers avaient obtenu l'approbation royale après avoir officiellement révisé leurs orientations idéologiques et rejeté l'extrémisme et le terrorisme.