S'exprimant lors de l'ouverture du Sommet africain sur le climat qui se tient dans la capitale Nairobi, le chef d'État kényan a indiqué que son pays a accueilli les premières civilisations humaines et a estimé qu'en ce sens, il ne serait pas sage d'exiger un visa des citoyens du monde qui visitent le berceau de l'humanité, "leur foyer", selon l'information rapportée par le journal "The Star".
Les citoyens des Comores, du Sénégal et d'Indonésie sont déjà exemptés de visa pour se rendre au Kenya, depuis cet été.
En mai dernier, le chef d'État kényan avait annoncé qu'il envisageait de lever l'obligation de visa pour tous les citoyens de l'Union africaine (UA) et engagé des discussions bilatérales dans ce sens.
Le Kenya compte une cinquantaine de parcs et réserves naturelles qui attirent deux millions de visiteurs chaque année, qui s'empressent d'aller voir les dizaines de milliers d'éléphants, girafes, lions, rhinocéros, buffles et léopards qui y vivent en toute liberté.
William Ruto a donné le coup d’envoi, ce lundi, du premier sommet africain sur le climat, sur un continent qui a été le plus touché par les changements climatiques, bien qu’il ait le moins contribué aux causes de ce dérèglement.
Des centaines de délégués du monde entier se réunissent à Nairobi, pour discuter des effets des changements climatiques et rechercher des solutions.
"L’empreinte carbone de l’Afrique reste faible, mais le bilan humain du changement climatique est disproportionnellement élevé. L’urgence de remédier aux pertes et aux dommages et de configurer des mécanismes financiers appropriés pour que la résilience augmente avec chaque événement météorologique extrême et chaque crise d’insécurité induite par le climat", a déclaré Ruto à l’ouverture du sommet qui devrait s'achever ce mercredi.