L'Algérie a annoncé dimanche qu'elle a soumis un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, dans le cadre de l'offensive israélienne meurtrière contre l'enclave palestinienne.
La télévision publique a indiqué que le projet serait soumis au vote du Conseil de sécurité de l'ONU mardi.
L'Algérie est un membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.
Le projet algérien se heurte à l'opposition des États-Unis, qui disposent d'un droit de veto au sein du Conseil.
La déléguée américaine à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré dimanche que le projet de résolution algérien "ne sera pas adopté", laissant entendre que Washington pourrait utiliser son droit de veto pour rejeter le projet.
Selon des sources diplomatiques américaines qui ont parlé à Anadolu, le projet algérien appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza à des fins humanitaires, sur la base de l'ordonnance provisoire rendue le mois dernier par la Cour internationale de justice, qui oblige Israël à prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide dans le territoire.
Israël a bombardé la bande de Gaza depuis une attaque du Hamas le 7 octobre.
Les attaques israéliennes qui ont suivi ont tué près de 29 000 personnes, provoqué des destructions massives et des pénuries de produits de première nécessité.
La guerre israélienne contre Gaza a poussé 85 % de la population du territoire à se déplacer à l'intérieur du pays, dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.