En avril 2022, le mandat de la force de l'Union africaine en Somalie avait été renforcé pour lutter contre les islamistes d'Al-Shabaab/Image AU /ATMIS

La Mission africaine de transition en Somalie (ATMIS) a déclaré dans un communiqué rendu publique hier vendredi, qu'un total de sept bases avaient été remises aux forces de sécurité somaliennes, ce qui a permis de réduire les effectifs de 2 000 hommes avant la date limite du 30 juin.

Le chef de la logistique d'ATMIS, Bosco Sibondavyi, a décrit cette remise comme une "étape importante" dans la mise en œuvre du plan de transition pour la Somalie et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sur le transfert des responsabilités en matière de sécurité.

Mardi, le Conseil de sécurité a renouvelé pour six mois son autorisation à la force de l'UA, dont la date limite de départ de 3 000 soldats supplémentaires est fixée à la fin du mois de septembre.

Le contingent ATMIS comprenait plus de 19 000 soldats et policiers de plusieurs pays africains, dont le Burundi, l'Éthiopie, le Kenya et l'Ouganda, mais il devra être réduit à zéro d'ici à la fin de 2024.

En avril 2022, le Conseil a approuvé le remplacement de l'AMISOM (Mission de l'Union africaine en Somalie), créée en 2007, par l'ATMIS, une mission dont le mandat a été renforcé pour lutter contre les islamistes d'Al-Shabaab.

Ce groupe, qui a des liens avec Al-Qaida, mène depuis plus de 15 ans une insurrection sanglante contre gouvernement de Mogadiscio, soutenu par la communauté internationale.

Ses combattants continuent de mener des attaques meurtrières malgré une offensive majeure lancée en août dernier par les forces progouvernementales, soutenues par la force de l'UA et les frappes aériennes américaines.

Lors de la dernière attaque la plus meurtrière, 54 soldats de la paix ougandais ont été tués fin mai lorsque des militants d'Al-Shabaab ont pris d'assaut une base de l'Union africaine au sud-ouest de la capitale.

AFP