"La Côte d'Ivoire est une terre d'hospitalité, une terre d'accueil. La Côte d'Ivoire, dans sa politique, n'a jamais participé à la déstabilisation d'un pays voisin. Elle n'a pas l'intention de le faire, puisque, dans tous les cas, c'est ici que tous les pays qui ont quelques difficultés voient leurs ressortissants venir", a déclaré Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement ivoirien, lors d'un point de presse, à l'issue du conseil des ministres.
Le 23 septembre courant, dans une déclaration lue à la télévision nationale, le ministre burkinabè de la Sécurité, Mahamoudou Sana, avait dénoncé une "tentative de déstabilisation", menée depuis l'étranger par des anciens responsables, dont notamment le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, ancien président de la Transition burkinabè (31 janvier - 30 septembre 2022).
"Des individus résidant en République de Côte d’Ivoire se sont activés dans une entreprise de subversion contre notre pays", avait-il accusé.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien a rappelé que la Côte d'Ivoire abrite officiellement plus de 60 000 réfugiés burkinabè ayant fui le terrorisme, ainsi que trois millions de ressortissants burkinabè, rappelant l'importance des liens historiques entre les deux peuples.
"Il n'y a donc aucune raison de mener des actions qui puissent diviser ces peuples qui vivent en harmonie et en bonne intelligence" a-t-il assuré.