La représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en RDC, Bintou Keita a salué la réduction considérable des combats observée dans l’Est de la RDC entre les belligérants.
Selon elle, cette avancée résulte du cessez-le-feu annoncé au mois de juillet dernier par les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda sous facilitation angolaise.
Elle a fait cette déclaration lundi devant le Conseil de sécurité des Nations Unies à New York aux Etats-Unis.
Bintou Keita a également appelé à la mobilisation de tous en soutien aux populations congolaises en saluant l’existence d’un cadre qui permet aux différentes parties de dialoguer en vue de mettre fin à la guerre qui sévit dans l’Est de la RDC.
"Depuis le 30 juillet et l’annonce d’un cessez-le-feu entre les parties par les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda, lors d’une rencontre facilitée par l’Angola, s’observe une réduction considérable des combats entre belligérants. La paix n’est pas encore gagnée", ajoute la cheffe de la MONUSCO.
Elle a affirmé qu’il existe aujourd’hui un cadre actif de dialogue entre la RDC et le Rwanda, une médiation investie et proactive, qui ne ménage aucun effort pour résoudre ce conflit, un instrument opérationnel en appui à cette médiation, une perspective réelle de paix peut donc être envisagée.
Pour rappel, plus de 100 groupes armés sont actifs dans l'est de la RDC, dont le M23, un mouvement soutenu par le Rwanda et qui est parvenu à prendre le contrôle de nombreuses localités.
La Monusco avait été déployée en 1999 par le Conseil de sécurité de l'ONU pour aider l'armée congolaise à rétablir la paix, notamment dans l'est du pays.
Cependant, le président Félix Tshisekedi a demandé à l'ONU de retirer cette mission, un processus qui avait démarré en janvier dernier et qui devrait s'achever avant la fin de l'année 2024.