Inondations au Kenya/AFP

Le porte-parole du gouvernement kenyan, Isaac Mwaura, a déclaré mardi lors d'une conférence de presse que les pluies et les inondations au Kenya ont coûté la vie à 66 personnes supplémentaires au cours des dernières 24 heures.

Il a ajouté que le nombre de morts dus aux inondations en cours depuis le 1er mars s'est élevé à 169, tandis que 91 personnes sont toujours portées disparues.

Mwaura a expliqué que la plupart des décès de mardi ont été causés par des coulées de boue qui ont balayé plusieurs villages, tuant 45 personnes.

Il a ajouté : "Au cours des dernières 24 heures, nous avons perdu 66 personnes à travers le pays, dont 60 adultes et 6 enfants".

Selon Mwaura, « les inondations ont également entraîné le déplacement de 30 214 familles», ajoutant que la capitale, Nairobi, a été la plus touchée par le déplacement.

Dans le contexte de l'état d'urgence que traverse le pays, le gouvernement kenyan a annoncé plus tôt qu'il prendrait en charge toutes les factures d'hôpital des personnes touchées par les inondations, en particulier celles touchées par les coulées de boue.

Les inondations causées par les fortes pluies et le débordement des rivières ont entraîné l’inondation des habitations, la destruction des infrastructures et la perturbation des installations de base.

Le gouvernement kenyan a mobilisé des ressources, en coopération avec les organisations humanitaires et les autorités locales, pour fournir une aide d'urgence aux personnes touchées.

Mardi, le président kenyan William Ruto a tenu une réunion spéciale du cabinet pour discuter de la lutte contre les inondations qui ravagent le pays.

Par ailleurs, le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé mardi dans un communiqué ses condoléances et sa solidarité avec les familles touchées et le peuple kenyan.

Lundi, plus de 40 personnes sont mortes après l'effondrement d'un barrage à Mai Mahiu, dans le comté de Nakuru, à environ 60 kilomètres au nord-ouest de Nairobi.

AA