Plus de 91 % étaient favorables au nouveau texte, tandis que 8,2% ont répondu "non", a déclaré Hermann Immongault dans un communiqué.
Le taux de participation s'est élevé à 53,5% sur les 860 000 électeurs éligibles.
Les résultats seront validés par la Cour constitutionnelle dans les prochains jours.
Le scrutin de samedi a eu lieu pour décider d’un nouveau projet de Constitution, pour la tenue de la prochaine élection présidentielle.
Le projet de Constitution supprime le poste de Premier ministre et prévoit un mandat présidentiel de sept ans renouvelable une fois.
Le référendum a eu lieu plus d'un an après qu'un groupe d'officiers supérieurs de l'armée gabonaise a destitué le président Ali Bongo en août 2023.
Après le coup d'État, le général Brice Oligui Nguema, ancien commandant de la Garde républicaine, a prêté serment en tant que président de la transition du pays, mettant ainsi fin à 56 ans de la dynastie dite Bongo.
Le projet de Constitution donne à la présidence davantage de pouvoirs pour nommer les membres du pouvoir judiciaire et dissoudre le Parlement, mais interdit la succession aux membres de la famille du Président.
Les candidats potentiels à la présidentielle doivent avoir au moins un parent né au Gabon et ne détenir aucune autre nationalité.
Après l’éviction de Bongo, les militaires ont dissous les institutions, formé un parlement de transition et promis une période de transition de deux ans.
Des élections sont ainsi prévues en août 2025 et Nguema pourrait s'y présenter.