"L'UE exprime son inquiétude face aux discours de haine, violences et incidents ayant marqué ces derniers jours de campagne", a indiqué un porte-parole du service diplomatique de l'UE.
"Les efforts visant à diviser la population sur la base de l'appartenance ethnique ou de l'origine et tout propos incitant à la violence sont inacceptables", a-t-il ajouté.
L'Union européenne rappelle aussi la "responsabil ité" des autorités de la RDC à assurer un "processus électoral inclusif, libre, transparent et apaisé".
L'UE cite notamment un rapport de l'Onu faisant état "de graves violations et atteintes aux droits de l'homme".
"Je suis avec préoccupation l'escalade de la violence, les actes de vandalisme et de destruction de matériel de campagne ainsi que les discours de haine qui émaillent la campagne électorale", avait déclaré lundi sur X (ex-Twitter) Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU en RDC.
Dans un climat tendu, près de 44 millions d'électeurs de la RDC, sur une population totale d'environ 100 millions d'habitants, sont appelés à élire mercredi leur président, leurs députés nationaux et provinciaux et, pour la première fois, leurs conseillers communaux.
A la présidentielle, élection à un tour, le chef de l'Etat sortant, Félix Tshisekedi, 60 ans, brigue un second mandat face à 18 postulants issus d'une opposition morcelée, qui n'a pas su s'entendre sur un candidat commun.