Le président sud-africain Cyril Ramaphosa s'exprime lors de son discours d'ouverture du parlement au Cap, en Afrique du Sud, le 18 juillet 2024. REUTERS/Esa Alexander

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a appelé à une réforme de l'ONU, dimanche, déclarant devant l'Assemblée générale que le Conseil de sécurité n'était "clairement plus approprié" pour faire face aux défis contemporains.

"Placer le sort de la sécurité mondiale entre les mains de quelques privilégiés, alors que c'est la grande majorité qui supporte le poids de ces menaces est injuste, inéquitable et insoutenable", a déclaré Ramaphosa lors du ‘Sommet de l'avenir’ de l'ONU à New York.

Soulignant les guerres et les conflits en cours, ainsi que le problème du changement climatique, il a insisté sur le fait que la structure du Conseil de sécurité "ne représente pas tous les pays" et ne tient pas compte de la diversité des points de vue.

Ramaphosa a décrit le ‘Pacte pour l'avenir’, adopté par l'Assemblée générale, comme une opportunité de "revigorer le système multilatéral" et de tenir les promesses de réforme de la gouvernance mondiale, notamment du Conseil de sécurité et des institutions financières internationales.

Il a également appelé à soutenir le programme de développement de l'Afrique, connu sous le nom d'Agenda 2063.

Le président sud-africain a souligné que le pacte doit impliquer un renforcement de l'action multilatérale en faveur d'une paix durable.

"Nous devons nous efforcer de parvenir à une paix juste et durable fondée sur le droit international", ajoute Ramaphosa, dont le gouvernement poursuit Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour crime de génocide, en raison de l'offensive menée sans discrimination par Tel-Aviv contre l'enclave palestinienne assiégée de Gaza depuis le 7 octobre de l'année dernière.

AA