Mercredi, le ministère de la Santé du Burundi a déclaré une épidémie de choléra dans la partie occidentale du pays, qui est confrontée à des pénuries d'eau.
"Nous avons déjà enregistrés plus de 15 cas de choléra. Les patients atteints de choléra ont été tous pris en charge dans les centres de traitement de choléra (CTC) situé hôpital de la municipalité de Bujumbura et dans d'autres centres de soins de santé", a déclaré à TRT Afrika Sylvie Nzeyimana ministre de la Santé publique.
M. Nzeyimana a appelé les responsables de la santé et les habitants des zones touchées de Bujumbura, Gatumba et Rugombo, ainsi que toutes les autres parties prenantes, à se mobiliser pour lutter contre le choléra.
Elle a également appelé les citoyens, en particulier les résidents des zones touchées à suivre les mesures d'hygiène en se lavant les mains avec de l’eau et du savon.
Le manque criant d’eau potable serait la cause de cette épidémie signalée dans la partie occidentale du Burundi, nommément pendant les périodes de sécheresse de mai à septembre.
Au début de l'année, le choléra a fait deux victimes dans le district sanitaire de Bujumbura, notamment sur la plage de Kajaga, au bord du lac Tanganyika.
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), entre juin et novembre 2019, au moins 1 064 cas de choléra, dont six décès (cinq à Bujumbura), ont été enregistrés.
Selon Médecins sans frontières, le choléra touche en moyenne 200 à 250 personnes par an au Burundi, et tous les cinq à six ans, le pays enregistre un pic de cas.
Une récente épidémie de choléra dans le continent africain a touché 15 pays, d'après un rapport de l'OMS, mis à jour en août.