Une cinquantaine de "terroristes" ont été neutralisés, samedi, par l’armée burkinabè et ses supplétifs, en riposte à une "attaque d’envergure" contre une équipe de militaires et de volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils de l’armée) dans la localité de Barani dans la province de la Kossi dans le nord-ouest du Burkina Faso à la frontière avec le Mali, a appris dimanche, Anadolu de sources sécuritaires et locales.
"Les Forces combattantes ont réagi promptement, samedi, à un assaut terroriste dans la zone de Barani (Kossi) qui leur ont permis de neutraliser une cinquantaine d’assaillants", a rapporté l’Agence d’information du Burkina (AIB) citant l’armée.
Confirmant l’information à Anadolu, une sécuritaire locale qui a préféré garder l’anonymat a déclaré au téléphone que les "terroristes, en grand nombre sur des motos, se sont attaqués à une unité mixte de l’armée et de VDP. La réplique qui s’est faite grâce à l’appui des moyens aériens a permis de les mettre en déroute".
"Une cinquantaine de terroristes ont été abattus", s’est félicité un ancien élu local sous couvert d'anonymat. Le bilan du côté de l’armée n’est pas disponible, selon les deux sources.
L’AIB a, pour sa part, précisé que c’est alors que les "terroristes" s’étaient réunis sous un arbre pour faire le bilan de l’assaut qu’ils avaient mené contre l’armée qu’ils ont été "décimés par des frappes", ajoutant que les Forces combattantes burkinabè poursuivaient leurs opérations de restauration de l’intégrité territoriale et de la paix, sur tous les fronts.
Samedi, dans le centre-nord du Burkina Faso, deux civils ont été tués par des terroristes sur l’axe Kongoussi-Sabcé, selon un habitant à Anadolu.
Le même jour, à l’intérieur du pays, des populations sont sorties en grand nombre dans plusieurs localités notamment à Pissila (Centre-nord) et Diébougou (Sud-Ouest), pour soutenir les autorités de la transition dans la lutte contre le terrorisme.
La crise sécuritaire que vit le Burkina Faso depuis 2015, a provoqué le déplacement de plusieurs milliers de personnes en proie à une crise humanitaire.
S’adressant mardi aux députés, le chef du gouvernement Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a déclaré que, de nos jours, l’Etat burkinabè contrôlait 65% de son territoire, et que les forces de défense et de sécurité sont engagées dans la reconquête de l’intégrité du territoire.
Au moins 50 "terroristes" ont été neutralisés mercredi par l'armée burkinabè en riposte à une embuscade dans le nord du Burkina Faso, a annoncé jeudi l'armée burkinabè dans un communiqué.