"Les recommandations s'inscrivent dans la volonté de mise en œuvre d'un partenariat de défense renouvelé, répondant aux besoins exprimés par nos partenaires, et co-construit avec eux, dans le plein respect de leur souveraineté", indique la présidence française relayée par la presse locale.
La mission de Bockel concernait les quatre pays où sont implantées des bases militaires françaises sur le continent africain, hors celle de Djibouti, à savoir le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Tchad et le Gabon.
Le plan envisagé par l'exécutif ne devrait pas faire l'objet d'annonces formelles. La France prévoit, selon ce plan, d'abaisser les forces pré-positionnées dont elle dispose sur ses emprises militaires, d'après Le Figaro.
"Les nouvelles modalités de la présence militaire française en Afrique prévoient une réduction significative pour ne conserver qu'un détachement de liaison permanent et dans le même temps d'adapter l'offre de coopération militaire aux besoins exprimés par ces pays", rapporte encore Le Figaro.
Lors d'un entretien accordé à France 24 à la mi-novembre courant, Jean-Marie Bockel avait déclaré qu’il n'y a pas de "demande de départ" des troupes françaises de la part des chefs d'État gabonais, tchadien et ivoirien.
Pour plusieurs des partenaires de la France, ce qui compte demain, ce n'est pas "le nombre" de soldats français, mais "la qualité du partenariat", avait affirmé l'ancien secrétaire d'État à la Coopération sous l'ex-président Nicolas Sarkozy.
Bockel n'avait d'ailleurs pas démenti les informations relayées par la presse, selon lesquelles les effectifs dans les bases au Gabon, en Côte d'Ivoire et au Sénégal pourraient être ramenés à une centaine d'hommes chacune, tandis que les bases françaises au Tchad compteraient au total 300 hommes. Il avait insisté sur le fait que ces bases seraient désormais accolées à une base du pays hôte.